Sommaire complet
du 15 décembre 2010 - n° 59
Jean-Philippe Vaudrey
Maîtriser le code de déontologie des agents de police municipale
Appliquer la bonne sanction disciplinaire
Exécuter ses missions
Agréments et retrait d’agréments des agents de police municipale
Cumul d’activités et activités accessoires
Réagir face aux outrages, rébellions et refus d’obtempérer
La protection fonctionnelle des agents de police municipale
Annexe : le code de déontologie
Un précis concret, utile et unique répondant aux interrogations quotidiennes des agents de police municipale, conçu pour les guider en toutes circonstances.
1 ère édition - octobre 2019
74 pages – ISBN : 2-905529-72-5
24,80 € TTC port compris
Cour Administrative d’Appel de Marseille n° 07MA02086 du 4 décembre 2009. Urbanisme pratique n° 171 du 17 juin 2010.
Urbanisme Pratique n°171 du 17 juin 2010
Vu la requête, enregistrée le 11 juin 2007 sur télécopie confirmée le lendemain, présentée par Me Christian Boitel, pour :
- M. Bertrand AJ, élisant domicile…
- M. AJ et autres demandent à la cour :
1°) d’annuler le jugement n°0304242-0400277 du 22 mars 2007 par lequel le tribunal administratif de Nice a rejeté leur demande d’annulation des permis de construire délivrés à la SA Matelec par le maire de Nice respectivement le 9 juillet et le 14 novembre 2003 ;
2°) d’annuler les décisions précitées et de déclarer illégal le plan d’occupation des sols de Nice en ce qu’il classe en zone UAc la parcelle cadastrée section LV n° 128 ;
3°) d’enjoindre à la commune de Nice, sur le fondement des articles L. 911-1 et suivants du code de justice...
(Lien vers l'article de Urbanisme Pratique n°171 du 17 juin 2010)
Le maire de Nice a délivré un permis de construire un bâtiment de sept niveaux. Des habitants du quartier attaquent ce permis. Ils soutiennent que le maire aurait dû refuser le permis car le projet portait atteinte à l’harmonie du quartier. En effet, le maire doit refuser le permis si le projet par sa situation, son architecture, ses dimensions ou son aspect extérieur est de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains (art. R. 111-21, code de l’urbanisme). Mais, si les constructions alentours sont hétérogènes, il n’y a pas d’harmonie à faire respecter. C’était le cas dans cette affaire : l’immeuble en projet de sept étages est sensiblement de la même hauteur que l'immeuble contigü, et comparable à la grande majorité des immeubles bordant de part et d'autre la rue Theuriet. Les espaces situés à l'ouest du terrain d'assiette du projet sont occupés par des constructions pavillonnaires et des immeubles collectifs de moindre hauteur, qui se caractérisent par leur hétérogénéité. Ainsi, la seule circonstance que l'immeuble litigieux ne serait pas à l'échelle de ces constructions ne permet pas de démontrer que le projet porterait atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants (CAA Marseille 4/12/2009, n° 07MA02086).
Conseil : quand le maire délivre un permis, il doit vérifier que le projet ne rompt pas l’harmonie du quartier.
Michel Degoffe le 17 juin 2010 - n°171 de Urbanisme Pratique