Sommaire complet
du 01 avril 2022 - n° 184
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Espaces boisés
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Logement
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PLU
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Permis de construire
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Préemption
Jean-Philippe Vaudrey
Maîtriser le code de déontologie des agents de police municipale
Appliquer la bonne sanction disciplinaire
Exécuter ses missions
Agréments et retrait d’agréments des agents de police municipale
Cumul d’activités et activités accessoires
Réagir face aux outrages, rébellions et refus d’obtempérer
La protection fonctionnelle des agents de police municipale
Annexe : le code de déontologie
Un précis concret, utile et unique répondant aux interrogations quotidiennes des agents de police municipale, conçu pour les guider en toutes circonstances.
1 ère édition - octobre 2019
74 pages – ISBN : 2-905529-72-5
24,80 € TTC port compris
Cour Administrative d’Appel de Marseille n° 20MA00581 du 19 avril 2021.
Urbanisme Pratique n°421 du 04 novembre 2021
Vu la procédure suivante :
Procédure contentieuse antérieure :
Le département des Pyrénées-Orientales a demandé au tribunal administratif de Montpellier d'annuler l'arrêté du 23 août 2019 par lequel le maire de la commune de Perpignan a exercé son droit de préemption urbain sur l'immeuble cadastré AS n°557, situé au 78, Boulevard Jean Bourrat, appartenant à la société civile immobilière Marci, d'enjoindre au maire de la commune de Perpignan de mettre en oeuvre dans le délai d'un mois suivant la notification du jugement à intervenir, puis sous astreinte de 1000 euros par jour de retard, la procédure de rétrocession du bien préempté, dans les conditions prévues par l'article L. 213-11-1 du code de l'urbanisme et de mettre à la charge de la commune de Perpignan la somme de 3 000 euros au titre de l'article...
(Lien vers l'article de Urbanisme Pratique n°421 du 04 novembre 2021)
Le maire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) a préempté un immeuble que son propriétaire vendait. Ce dernier conteste la préemption : il soutient que la commune n’a pas réagi dans les deux mois à compter de la réception de la déclaration d’intention d’aliéner et qu’elle a donc tacitement renoncé à préempter. Certes, il a reçu, dans ce délai, une demande de visite mais elle n’a pas été transmise par le titulaire du droit de préemption comme l'exigent les articles L. 213-2 et D. 213-13-1 du code de l'urbanisme. Cette demande n'a donc pas eu pour effet de suspendre le délai de deux mois.
La cour administrative écarte cet argument : le courrier a été signé par le maire, titulaire du droit de préemption. Peu importe que son courrier ait l’en-tête de la communauté urbaine : il mentionnait que les modalités pratiques de la visite seraient déterminées...
Michel Degoffe le 04 novembre 2021 - n°421 de Urbanisme Pratique